Le Conseil des Prud'hommes de Saint-Pierre avait donné raison à 129 ex-salariés de l'Arast, presqu'un an après la liquidation de la structure qui les employait. Le Conseil général a fait Appel. Toutefois, la décision est exécutoire. L'instance départementale doit payer. Seulement pour les licenciés de l'Arast, ce n'est qu'un an après que les virements ont commencé.
"Nous n'avions reçu aucune demande d'exécution de créances, nous n'avions pas tous les papiers nécessaires pour les virements, nous n'avions pas de Relevé d'identité bancaire (RIB). C'est pour cette raison que nous avons passé des communiqués dans la presse", a expliqué Nassimah Dindar.
Une attitude "inhabituelle" soulignée par Me Belot, avocat du Département. "C'est la première que je vois un débiteur qui demande à son créancier de réclamer sa créance". L'ensemble des 129 ex-salariés devrait recevoir leurs indemnités "d'ici mercredi prochain", selon la présidente. A terme, l'institution qui a provisionné son budget en 2010, versera la somme de 762.000 € aux ex-employés de l'Arast. Ça c'est pour la forme.
Sur le fond, rien ne va changer. Et lorsque le vice-président Ibrahim Dindar dit "nous allons voir si la régularisation de la situation des 129 ex-salariés, change quelque chose dans l'attitude des manifestants, présents depuis plusieurs jours devant les grilles du palais de la Source", il est faussement naïf. Il connaît déjà la réponse.
La réponse nous a été donnée par Paul Junot, secrétaire général de la CFTC, et gréviste de la faim depuis quatre jours, au sortir de la conférence de presse. "Rien n'a avancé. Le Conseil général n'a fait qu'appliquer avec un an de retard une décision de justice. Et quand ses élus disent qu'il manquait des papiers ou le RIB dans le dossier, ce n'est pas vrai. Tout dossier est complet au moment d'un jugement. Le Département a commis une forfaiture aujourd'hui (ndlr : hier)".
Et quand à la légitimité de l'intéressé dans ce conflit qui dure depuis 2009, Paul Junot, secrétaire général de la CFTC, explique qu'il a été sollicité, car le représentant de la CFDT était moins présent. "Au préalable, j'ai averti Jean-Piere Rivière, secrétaire général de la CFDT de mon action. Notre seule priorité aujourd'hui c'est l'indemnisation de tous les ex-salariés de l'Arast".
"Nous n'avions reçu aucune demande d'exécution de créances, nous n'avions pas tous les papiers nécessaires pour les virements, nous n'avions pas de Relevé d'identité bancaire (RIB). C'est pour cette raison que nous avons passé des communiqués dans la presse", a expliqué Nassimah Dindar.
Une attitude "inhabituelle" soulignée par Me Belot, avocat du Département. "C'est la première que je vois un débiteur qui demande à son créancier de réclamer sa créance". L'ensemble des 129 ex-salariés devrait recevoir leurs indemnités "d'ici mercredi prochain", selon la présidente. A terme, l'institution qui a provisionné son budget en 2010, versera la somme de 762.000 € aux ex-employés de l'Arast. Ça c'est pour la forme.
Sur le fond, rien ne va changer. Et lorsque le vice-président Ibrahim Dindar dit "nous allons voir si la régularisation de la situation des 129 ex-salariés, change quelque chose dans l'attitude des manifestants, présents depuis plusieurs jours devant les grilles du palais de la Source", il est faussement naïf. Il connaît déjà la réponse.
La réponse nous a été donnée par Paul Junot, secrétaire général de la CFTC, et gréviste de la faim depuis quatre jours, au sortir de la conférence de presse. "Rien n'a avancé. Le Conseil général n'a fait qu'appliquer avec un an de retard une décision de justice. Et quand ses élus disent qu'il manquait des papiers ou le RIB dans le dossier, ce n'est pas vrai. Tout dossier est complet au moment d'un jugement. Le Département a commis une forfaiture aujourd'hui (ndlr : hier)".
Et quand à la légitimité de l'intéressé dans ce conflit qui dure depuis 2009, Paul Junot, secrétaire général de la CFTC, explique qu'il a été sollicité, car le représentant de la CFDT était moins présent. "Au préalable, j'ai averti Jean-Piere Rivière, secrétaire général de la CFDT de mon action. Notre seule priorité aujourd'hui c'est l'indemnisation de tous les ex-salariés de l'Arast".